Publié sous : Enseignements du Christ
 
 

Enseignement sur la misèreChrist

 

Je suis CHRIST.

Je viens ce soir à vous pour continuer les enseignements que j’ai engagés auprès de vous. Je viens pour vous parler de la misère.

Être misérable, ce n’est pas se morfondre d’une quelconque façon en regardant ce qui se déroule sous ses yeux et en se disant que cela n’est pas juste, et que le Ciel vous en veut de vous avoir réservé un pareil sort.

Être misérable, ce n’est pas non plus se lamenter de ce que l’on n’a pas ou de ce que l’on a perdu, car cette misère-là, même si elle est vécue comme réelle, est extérieure à ce que nous Sommes.

Elle est un reflet de la richesse intérieure que nous n’avons pas su trouver, retrouver, et qui nous laisse pantelants dans le vécu d’un manque, illusoire, parce que nous regardons vers l’autre côté, là où ce que nous croyons trouver ne peut pas être, mais seulement le mirage produit par le reflet de ce que nous avons projeté à l’extérieur, faute de le vivre à l’intérieur.

La misère n’est pas ces images qui nous viennent de catastrophes, de famines, de souffrances, car même si cette misère n’est pas souhaitable en tant que telle, elle n’est que le reflet d’une nécessité, celle que se manifeste à l’extérieur le manque d’Amour qui ravage l’être intérieur.

La misère n’est pas une caution morale donnée à ceux qui prétendent combattre la misère, car ce type d’artifice n’est que ce qui leur permet d’entretenir la misère.

La misère ne survient que parce qu’elle éclaire ce qui est misérable et doit être nourri et guéri, non pas de l’extérieur, mais parce qu’à l’intérieur la Porte est fermée, Porte d’où proviennent toute nourriture et toute guérison.

La misère est un film qui se joue à l’envers. L’homme croit se remplir pour combler un manque.

L’homme veut esquiver l’effet boomerang de ses peurs, et il pense contrôler ce qui ne résulte que de son erreur.

La misère combattue peut certes être louable car les bons sentiments valent mieux que l’indifférence froide, mais la misère n’est pas une chose à laquelle on peut remédier dès lors qu’on ne voit pas ce qui l’a générée.

La misère est une invitation à ne plus vivre la misère, non pas en compensant ce qu’elle entraîne, même si tous les baumes à la misère sont bons à apporter, mais elle n’est pas une chose guérissable sans voir que cette misère part de notre regard, qui nous montre l’endroit où se trouve notre misère. Dans ce jeu de miroir, ce qui manque en nous-même n’est qu’une clé pour voir qu’il n’y a pas d’anathème, juste une soif de pouvoir qui détourne de nous-même.

Car la misère est là, au fond de notre coeur que nous avons fermé, par peur et par rancoeur, à la possibilité de nous laisser pénétrer par ce que nous refusons de voir en nous-même, ce trou noir, fait de notre désespoir de l’illusion d’être perdu ou d’être abandonné. Mais ce manque d’Espoir n’est au fond que l’abandon de ce que nous Sommes, déjà, au profit du jeu de l’illusion.

La misère n’est rien d’autre que ce choix, ce détournement du regard qui nous éloigne de nous-même, et à chaque pas que nous faisons dans l’autre direction, augmente le sentiment de perte de ce que nous étions. L’enfance se souvient que tout est déjà là mais l’âge adulte l’oublie trop souvent, et ne se consacre qu’à échafauder des stratégies et des palliatifs dans l’objectif de pouvoir vivre un jour ce qui est déjà là, dès lors qu’on s’y ouvre.

La misère n’est pas une sanction d’une quelconque faute. Elle vient souligner ce qui doit être compris, l’erreur qui doit être vue et qui n’est qu’une erreur de regard, une erreur de distance mise avec nous-même, comme un éloignement qui nous emporte dans l’errance, sur des chemins bizarres que rien ne nous oblige à suivre mais que nous pourrions suivre pendant des temps incalculables, pendant des éons, si le cours de l’histoire ne se chargeait pas de nous dire que nous avançons à reculons.

La misère n’est pas le contraire de la Joie, elle n’est que son Appel, le plus vibrant et le plus déchirant à la fois. Car elle nous enlève tout parfois, dans un grand traumatisme, pour qu’enfin nous voyions ce qui est déjà là, en nous, cette Plénitude d’Origine que nous déversons, au hasard et de mille façons, en la reniant pour l’extérieur – où dans le jeu de la conscience, nous nous trouvons alors de plus en plus aspirés, hypnotisés par l’illusion, qui n’est que le décor d’un jeu où nous regardons à l’envers.

Il n’y a là nulle leçon que quiconque veuille donner, ni nulle remontrance, mais juste la conséquence d’une forme d’inclinaison de la conscience qui vous fait rouler dans la pente, de plus en plus rapidement, de l’autre côté du col, celui qui ouvre sur le versant désert et non pas la vallée fertile.

Il n’y a rien au dehors après quoi vous puissiez courir – sauf si vous persistez à le croire – car tout ce qui s’écoule dans vos vies coule d’une Source intérieure, et vous êtes co-créateur de tout ce qui vous arrive. Et ce qui vous tombe dessus n’est qu’une chute intérieure, entre là où vous étiez appelés à demeurer, et là où vous vous tenez.

Il n’y a rien d’autre à voir que ce Jeu de miroir qui vous dépouille sans cesse de ce qui est illusoire, pour vous inviter à vous alléger et vous élever, au-dessus de toutes ces histoires projetées.

La misère est un coup de fouet, sèchement donné, qui n’est pas là pour vous blâmer mais vous revigorer. S’il apparaît cuisant, c’est afin que vous contactiez qu’il n’y a dans ces tourments qu’une forme d’absurdité.

La misère est cela, une forme de pis-aller. Elle ne nous dit pas autre chose que de nous retrouver, de nous retourner, comme si elle cherchait à nous dégoûter de persister à chercher ce qui n’est pas là où nous le cherchons, et nous invitait sèchement à constater la réalité du désert de nos vies où ne coule nulle source, dès lors que l’on s’est coupé de celle de son jardin intérieur.

La misère n’est pas gaie pour qui ne voit que la misère. La misère n’est pas Joie non plus pour celui qui voit, au-delà de cet état de fait illusoire du cours de l’histoire, le rappel de l’Amour – l’invitation à revenir à soi, au Réveil de l’Être, à s’ouvrir la Porte à Soi-même – car la souffrance illusoire est bien vécue comme réelle et il n’y a nulle indifférence par rapport à cela. Seul demeure le constat que ce qui surgit, même dans l’effroi, ne demande rien d’autre qu’à être accepté dans ses effets, en se laissant dépouiller, laissant partir loin de soi ce à quoi l’on était attaché.

Ainsi en va-t-il de l’allègement, tel qu’il est proposé à ceux qui restent attachés à tant de fardeaux et de poids, qu’ils traînent dans l’illusion où ils restent collés. Cette approche radicale vise à déraciner ce qui pousse l’être dans la direction qu’il n’est pas. Sa force n’est que le témoignage de la Force de l’appel de ce qu’il Est. Il n’y a donc rien à regretter, juste à voir et saisir cette chance, cette occasion donnée de capituler, en laissant mourir en soi ce qui nous éloigne de la vraie Vie, en laissant ce qui tourne à l’envers se remettre à l’endroit.

Je ne viens pas vous consoler de quoi que ce soit, car ce qu’il est proposé de vivre est très exactement ce que vous avez choisi pour vous permettre de vous remettre à l’endroit. Car en votre Vérité, vous n’avez jamais oublié, simplement, vous expérimentez ce qui vous permet d’aller là où vous avez choisi d’aller.

Alors, dites oui à la misère, non pas en subissant sa loi, mais en voyant bien que derrière, que tout cela ne sert qu’à vous permettre de voir ce que vous Êtes et ce que vous n’êtes pas.

Alors, laissez tomber les habits de misère. Saisissez cette chance de transcender tout cela, avec le courage de ne plus tenir à rien d’autre qu’à ce que vous Êtes, au-delà de tout ce cinéma.

Je suis CHRIST, et je vous montre la misère qui résulte du manque de ce que vous Êtes déjà.

Soit vous courez partout pour attraper les ombres de ce que vous n’êtes pas, soit vous voyez cela et faites de la misère un torrent de Joie. Car c’est de la misère, tout au fond du trou, que se retrouve l’endroit d’où vous étiez parti à l’envers, comme pour finir votre course dans le décor. Ce trou n’est pas là où on vous enterre, mais là où se traverse ce col qui sépare le désert de ce que vous Êtes déjà. Il n’y a donc pas à retourner sur vos pas, ni refaire toute la route à l’envers, juste lâcher ce que vous n’êtes pas.

Le col, alors, ne se remonte pas : il est un Passage que l’on ne voit pas. Il suffit de se laisser glisser dans ce vide qui ne l’est pas, laissant les effrois de surface derrière soi et tous les autres tracas, pour s’apercevoir qu’au fond de cette nuit noire, le Soleil brille déjà. Car dans ce Jeu de miroirs, ce qui vous nuit n’est que l’illusion de la nuit, et la peur du noir n’est que le désespoir de ne pas Être en Vie.

Ce col à franchir n’est pas à remonter, il n’y a qu’à se glisser, comme dans un toboggan, dans la pente naturelle où vous rappelle votre Être. Cette pente vous relie, comme une corde de rappel, au Fil de la Vie. Alors, cette misère devient Miséricorde, et la Porte de derrière est une Voie Royale.

Il n’y a là nul mystère, juste à voir l’Émissaire qui se cache derrière la misère.

Je suis CHRIST et je vous engage à voir, du fond du noir de la misère, la mascarade qui vous y a fait croire.

Je suis là pour chacun, sur le pas de la Porte, à l’endroit où j’attends que vous fassiez le pas. Ce pas est intérieur et il est comme un saut dans le vide, en vous-même, pour tomber dans mes bras, qui ne sont que les bras de l’Amour que vous Êtes.

Je suis CHRIST et je vous dis : quand allez-vous lâcher tout cela ?

Il n’y a même pas de saut à faire. L’impression de hauteur est juste le reflet de ce à quoi vous adhérez encore de l’illusion, et qui joue à vous effrayer. Et ce qui croit tomber n’est que la part de vous-même qui ose laisser tomber ce qui coupe de soi-même, en l’Être d’Abondance que vous Êtes depuis toujours.

Je suis CHRIST, et je vous dis : il n’y a ni petite et ni grande misère, il n’y a que l’Amour.

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