Publié sous : Enseignements des Guides Célestes
 

Enseignement d’Amour,
de Sagesse et de Vérité
aux peuples de la TerrePastor

 

Puisque tu me demandes qui Je suis, Je te dirai, ou plutôt, Je dirai à ton esprit que Je suis une Flamme intelligente. Imagine, au centre d’une dimension, imagine une sorte d’île au loin, une île où toute l’Intelligence cosmique serait rassemblée. Cette île n’est pas simplement faite comme les îles de votre Terre, mais Je dis « île », parce que mon Énergie flotte dans l’espace comme une île au milieu de l’océan. Elle est une Intelligence liée à la vie, en ce sens qu’elle est un être, en ce sens qu’elle est vivante comme vous et que l’on pourrait même lui dessiner un corps.

Cette île a quatre bras. Je veux dire par là que son rayonnement s’étale dans les quatre points cardinaux du Cosmos. Car, de la même manière qu’il existe quatre points cardinaux sur votre planète, il existe aussi quatre points cardinaux, quatre influences dans votre univers. En ce moment, l’influence est orientée vers le sud. Elle est comme un bras qui descend vers votre dimension et votre univers est touché. Mais Je vois que cela ne t’éclaire pas beaucoup. Alors, Je vais te préciser que ces quatre bras actionnent la force centrifuge des univers. Imagine cette Intelligence avec ses quatre bras. Imagine qu’au bout de ces quatre bras tournent et sont maintenues en rotation toutes les autres dimensions et tous les autres univers. Parce que les électrons, comme les planètes, comme les systèmes solaires et comme les univers ne tournent que parce qu’ils sont portés.

C’est une île fantastique, mais c’est une île d’Intelligence. En ce sens-là, y habitent aussi des groupes d’êtres élus, qui dirigent chacun des bras et de ce fait ont accès aux différentes dimensions. Chaque fois que Je parle, Je voudrais que vous ayez le souci de synthétiser ma parole. Parce que ce que Je dis est toujours très dilué, très élargi et souvent répété. Parce que les esprits qui reçoivent ma parole ne sont pas forcément prêts à la capter. Alors, il faut que Je répète, que Je transforme pour mettre à votre portée mon énergie.

Essayez de synthétiser ma parole, d’en extraire l’essence, le suc. Et Je vous prie, quoi que vous ayez décidé, quoi que vous décidiez demain, dans une église, dans un temple, appliquez cette décision. Soyez la décision, sinon mon passage n’aura servi à rien et sera sans effet. Je ne suis pas venu parler pour que ma parole soit écrite ni récitée. Je suis venu parler uniquement pour que vous deveniez vous-mêmes les fruits de ma parole. Il y en a assez d’attendre des centaines, des milliers d’années pour que l’homme comprenne. Il y en a assez que l’homme mette des réincarnations pour intégrer, pour être. Cela suffit maintenant. Il faut décider d’être et être. Alors, Je vous en donne l’ordre et vous avez l’énergie pour le faire.

Puisez dans mon énergie, puisez au centre de cette énergie. Lorsqu’il y a une défaillance en vous, pensez à cette énergie. Lorsque votre réflexion s’amenuise, lorsque vous sentez que la personnalité prend le dessus, que vous allez être étouffé, pensez à cette énergie. Respirez profondément, pensez au Soleil, gorgez-vous de Soleil et repartez dans une voie solaire, lumineuse…. C’est en expérimentant ma parole que vous comprendrez qu’elle est vraie, ce n’est pas en l’écoutant. En l’écoutant vous pouvez la contredire de n’importe quelle manière. Vous pouvez ajouter ce que vous pensez, votre accord ou votre désaccord. Mais expérimentez dès demain et vous verrez si ma parole est juste. C’est ce que Je suis venu vous proposer.

Ce qui vous est dit, que ce soit par Moi ou par d’autres guides, ne doit jamais être accepté par vous comme un dogme, comme une vérité ou comme un mystère, comme une théorie que l’on peut contredire, contrecarrer et sur laquelle on peut discuter et discutailler. Même si vous n’êtes pas convaincu par ce que Je vais vous dire, ou même si vous en êtes convaincu, avant d’en faire votre sagesse, il faut l’expérimenter. Ce n’est qu’ainsi que ce qui est dit pourra devenir votre sagesse. Il n’existe aucun autre moyen de se connaître et de se réaliser que l’expérience.

 

Les trois principaux Rayons

Durant sa vie, l’homme doit faire l’apprentissage et l’exercice des trois principaux Rayons. C’est ce qu’il fait au cours de sa vie affective, sur le chemin de l’amour, dans sa vie intellectuelle et cérébrale, quand il doit apprendre, étudier, discerner, et lors de sa vie personnelle, dans l’exercice de sa personnalité, lorsqu’il expérimente les relations avec autrui. Ce qui fait que tout ce que propose la vie, condense en expériences quotidiennes ces trois aspects de l’homme et du Cosmos, et de l’influence du Cosmos en l’homme.

Lorsque vous êtes face à quelqu’un, que vous établissez une relation, vous expérimentez le premier Rayon, celui du rapport de force, de la force concrète, puisque tout se passe sur un plan physique, alors que le Rayon cosmique est dans un aspect abstrait. En arrivant à tirer l’essence de cette force concrète, vous arrivez à en saisir le sens abstrait. Le côté concret d’un Rayon est tout simplement sa manifestation sur le plan de la personnalité et sur le plan physique. La nature est le meilleur aspect concret de la manifestation des Rayons. Parce que dans la nature, tout est concrétisation, tout est force primaire, même si la grande Intelligence régit le tout, la force est avant tout primaire. La force d’un germe, la force d’un animal, tout cela est primaire, son extériorisation est donc le côté et l’aspect concret du Rayon, tandis que dans sa vie intérieure, son côté abstrait, ce Rayon envoie depuis la substance mentale cosmique, l’Esprit du Bien, l’Esprit du Plan.

Si l’on voulait donner une image au Rayon Un, il faudrait tout simplement imaginer le Plan, sans qu’il n’y ait ni Dieu, ni les Maîtres, ni les Anges, mais simplement une substance mentale qui déclenche le Plan, qui maintienne en vie, qui maintienne en cycles toutes les créatures, toutes les créations, les planètes, les systèmes. Cet ordre de vie perpétuel, qui régit la vie, régit les cycles et les fait advenir, c’est le Rayon Un. En l’homme, cela représente la puissance de la personnalité. Si l’homme vit ce Rayon de manière primaire, ce sera quelqu’un qui voudra toujours commander, qui terrorisera ou qui sera dictateur. Vous en connaissez tous les aspects. Quelqu’un d’un peu plus évolué emploiera ce Rayon non pas pour dominer les autres, mais pour les sortir de leur petite condition, c’est-à-dire qu’il se transformera en chef de file pour pouvoir justement diriger. Et chez un individu complètement réalisé, totalement purifié, ce Rayon n’est plus que le Pouvoir, le Pouvoir en tant qu’Énergie. Au moindre de ses mots, l’action s’effectue, le miracle a lieu. C’est le pouvoir, le pouvoir miraculeux, le pouvoir de grâce, de rédemption, etc.

Le Rayon Deux, celui qui représente plus spécialement l’homme, est un rayon de sagesse. On a associé à ce mot-là l’amour, parce que l’amour et la sagesse sont deux synonymes et sont une seule et même chose. C’est lorsque l’on connaît que l’on peut véritablement aimer. L’affectivité existe dans tous les degrés, c’est un fait, mais l’amour, celui dont Je parle, n’existe dans le cœur de l’homme que lorsqu’il connaît. Connaître, ce n’est pas avoir une connaissance cérébrale de l’autre, de l’ésotérisme ou des lois occultes. Connaître, c’est qu’une certaine connaissance devienne un état de conscience. Les expériences déclenchent un jour une maturité et cette maturité provoque l’état de conscience. Et dans cet état de conscience, il y a la sagesse et l’amour fusionnant en tant que même essence. Pour pardonner, si vous vous prenez pour un grand, bien pensant, bien arrivé, si votre cœur ne connaît pas certaines lois, une certaine maturité, vous ne pourrez pas regarder l’autre comme un enfant qui a une conscience au stade de l’infantilisme. Si vous n’avez pas ce cœur-là, vous êtes obligés de vous violenter pour pardonner, et faire des efforts pour essayer de comprendre que l’autre ait pu vous traiter de telle manière.

Quand vous avez cette connaissance déclenchant cet amour en vous, vous n’avez plus besoin de vous forcer à quoi que ce soit, ni de vous violenter, de vous contrôler pour exercer le pardon. Avec lucidité vous vous rendez compte des limites de l’autre, et comme pour tout enfant vous souriez et vous essayez de l’enseigner. C’est cela le pardon. Ce n’est pas faire acte de grâce. Rien n’est pire que : « Je te pardonne ». Il faut plutôt dire : « Je te comprends ». L’acte est beaucoup plus humble et prouve qu’en vous il y a cette connaissance, cette science. « Je te pardonne », c’est joli à dire, et beaucoup de gens prétendent savoir pardonner, mais en fait, tant qu’ils ne comprennent pas, ils ne peuvent et ne savent pas pardonner.

Le troisième Rayon, l’Intelligence active, est celui que vous expérimentez un peu plus à l’heure actuelle dans cette civilisation-ci, car toute l’humanité est poussée maintenant à obtenir une clarté plus lucide du plan mental qui vous constitue occultement. En prenant de plus en plus conscience de ce plan mental et en vous poussant à le maîtriser, ce qui ne se fera qu’au fur et à mesure des générations, vous allez et vous êtes en train d’obtenir le troisième Rayon. Il existe en vous, en tant qu’essence, mais vous ne l’utilisez pas maintenant, vous n’utilisez qu’un certain aspect de ce Rayon Trois par l’intermédiaire de votre cérébral. Mais tout ce qui est de l’ordre du Rayon Trois vous est en partie inaccessible, sauf aux initiés qui peuvent exercer toutes les forces et tous les aspects du plan mental.

Donc, pour aller plus loin dans cette conscience des trois Rayons, il faut tout simplement travailler à la purification et devenir chaque jour un plus grand disciple. Il n’est pas besoin de chercher une voie, un exercice, pour développer la conscience de tel ou tel Rayon. Cela ne marche pas. Ce qu’il faut, c’est développer les trois, même si un Rayon détermine plus principalement votre type d’évolution. Pour prendre conscience du premier Rayon, sublimez votre personnalité dans les relations individuelles et de groupes, essayez d’agir avec perfection ainsi que ce Rayon agit dans le Cosmos. Agir avec perfection par le Rayon Un, c’est aider, soutenir, éduquer les autres, diriger sans dominer, diriger en orientant. Voilà, ce qu’est le Plan, le Serviteur, le Rayon Un. C’est aussi le Maître, car tous les Maîtres appartiennent au Rayon Un, en tant que puissance, en tant qu’esprit, ensuite chacun a le Rayon Deux ou Trois. Mais ce qui permet au Maître d’agir, c’est le Rayon Un. Si vous voulez pleinement entrer dans le Rayon Deux, instruisez-vous tout en expérimentant l’instruction. C’est l’expérimentation qui permet de déclencher le plan de conscience. Il y a création de la substance de l’enseignement, et à ce moment-là, transfert à un plan de conscience.
Si vous voulez expérimenter le Rayon Trois, développez tout ce qui est dans le plan mental. Comment développer le plan mental? Le plan mental ne peut se développer que si le Rayon Deux est suffisamment vivant dans l’individu, et, le bas aspect du Rayon Deux c’est le plan astral. C’est pourquoi le plan mental ne vous sera accessible que dans la mesure où vous aurez développé, Je dis bien, développé, et non pas maîtrisé, le plan astral. Toute l’affectivité est liée au Rayon Deux. Il faut que l’homme sublime l’affectivité pour découvrir l’Amour, mais il ne peut sublimer cette affectivité que par l’expérimentation, déclenchant ainsi des expériences qui résonnent dans le Rayon Trois, c’est-à-dire dans sa partie mentale, déclenchant ainsi l’Intelligence qui va pouvoir régir les énergies du Plan Deux et du Plan Un.

Le Plan Trois, c’est donc l’accès au contrôle et à la maîtrise des deux autres Plans de l’homme. En faisant de plus en plus appel à votre troisième Rayon ou à votre troisième Plan de conscience, vous saurez mieux diriger les deux autres aspects de votre être: votre personnalité dans ses relations avec le Rayon Un, vos relations affectives dans ses désirs et ses ambitions avec le Rayon Deux. Donc, lorsque l’homme veut travailler sur les Rayons, il travaille sur la totalité de son être, et à sa manière, il reconstitue le chemin initiatique. Car le chemin initiatique n’a pas d’autre but que de développer en vous la maîtrise totale de ces trois forces primordiales qui sont votre être.
Lorsque vous naissez pour la première fois, vous êtes dépositaire de ces trois courants de force. Et tout le chemin initiatique vise à réveiller votre conscience objective à cette réalité de l’existence de vos trois forces, puis à les contrôler. On vous instruit, comme un Maître apprendrait à un artiste de grand talent à maîtriser seulement sa main. Il ne lui apprend pas à être talentueux car le talent est en lui, la force est en lui. Il lui apprend à diriger le poignet, il lui apprend, en fait, la technique, à mieux faire la synthèse entre sa vision et son exécution. C’est ce que vous enseignent les guides et les Maîtres. C’est pour cela que J’essaie de vous détacher de l’image du Maître ou de l’image d’un Dieu paternaliste car la chose est fausse et cela vous engage dans une compréhension erronée. Vous n’avez rien d’autre à conquérir que vous-même, mais pour cela il vous faut un exemple, un indicateur, un témoin.

Le Maître vous dit : « Vois ce que je suis, tu es la même chose, alors travaille.» Si vous aviez accès immédiatement à tous vos réseaux d’énergie, vous seriez tellement perturbés par votre propre taux vibratoire, que votre enveloppe physique ne résisterait pas à votre propre rencontre. Votre personnalité serait détruite instantanément, car vous avez la même puissance que la force atomique que vous connaissez. Imaginez une force atomique qui ne serait ni contrôlée, ni dominée! C’est pourquoi il faut apprendre les lois. Vous êtes à tel point énergétique que, si vous ne savez pas comment maîtriser vos propres énergies, vous courrez à la destruction.

C’est pourquoi, petit à petit, par l’intermédiaire des plans de conscience et des subdivisions, des sécurités ont été posées pour que l’homme puisse, de manière tranquille, prendre conscience de ses énergies et travailler avec elles. Regardez ce qui se passe lorsqu’un individu travaille à réveiller la Kundalini, qui pourtant n’est qu’un des aspects de votre véritable Force. La Kundalini n’est pas la Force principale qui vous constitue, c’est tout simplement l’un des aspects de cette Force, de ce Rayon synthèse qui, en fait, est en vous lorsque vous prenez conscience de vos trois Rayons, de vos trois aspects.

C’est tout simplement l’une des subdivisions, plongée dans le physique de ce Rayon unique, que vous représentez et que vous êtes. Alors, regardez ce qui se passe lorsqu’un individu s’amuse à réveiller Kundalini, à jouer avec Kundalini, s’il ne développe pas en même temps la sagesse et la conscience. Il se détruit, il devient malade, il fissure son corps astral, son corps éthérique. Il peut devenir fou, de toute façon il court à la mort. Et cela, simplement en s’amusant avec l’aspect le plus solide, le plus matériel de cette énergie que vous êtes en réalité.

C’est pourquoi il faut davantage apprendre la loi, apprendre la sagesse, la maîtrise, connaître et intégrer, plutôt que de vouloir développer quelque chose. C’est en maîtrisant, c’est en connaissant, que vous développez la chose. Sitôt que vous développez un plan de conscience, vous en devenez dépositaire et vous pouvez utiliser l’énergie qui lui correspond. Plus vous vous développez en plan de conscience, et plus votre énergie grandit, s’amplifie, rayonne, et plus vous pourrez, par exemple, guérir, projeter, concrétiser, et avant tout, arriver à conquérir des degrés initiatiques. Donc, ne développez pas, par des voies qui seraient trop techniques, les chakras ou la puissance. Avant tout, attachez-vous à développer le plan de conscience. Si vous voulez travailler avec l’énergie, travaillez toujours dans le but de développer le plan de conscience et pas autre chose. Les autres choses viennent de surcroît, naturellement, parce qu’elles font partie du plan de conscience.

Si J’insiste tant sur la façon de comprendre, de connaître les choses, c’est parce que là est la clé. Selon votre compréhension, selon vos idées sur tel ou tel sujet qui vous implique dans tel ou tel comportement, révélant telle ou telle grandeur ou telle ou telle limite, selon votre comportement existe en vous un plan de conscience. Ce plan de conscience envoie à la personnalité un certain degré vibratoire qui correspond à l’opacité, à la limite, à la grossièreté, à l’épaisseur de cette personnalité. Mais plus vous travaillez à vous anoblir, à devenir digne, grand, à acquérir le discernement, en passant par l’étude ésotérique, automatiquement vous éclaircissez ce champ de conscience et vous le grandissez. Il y a alors une alchimie qui s’opère en vous et vous obtenez un degré vibratoire supérieur. C’est ainsi que vous passez de la masse à l’individualité. Donc, si quelqu’un veut, avec des techniques, développer simplement son taux vibratoire, Je lui dis : « Développe ton niveau de conscience, il n’y a pas d’autre moyen. »

 

Les Lois universelles

Les lois universelles changent d’aspect avec chaque civilisation. Quand Je dis qu’elles changent d’aspect, cela ne veut pas dire que leur nature change, mais c’est la façon dont elles sont acceptées, énumérées et dites par les hommes. C’est ainsi que Moïse a donné des lois qui déterminaient quel devait être le comportement conjugal. Lorsqu’il disait : « Tu ne regarderas pas et ne convoiteras pas la femme de ton voisin », ce n’était pas faire référence à une loi universelle. Parce que Dieu ne s’est pas occupé des affaires matrimoniales des hommes, et comment aurait-Il pu l’imaginer, Lui qui de toute manière n’a même pas de compagne vu qu’Il est Un. Simplement les lois sont telles, et à la manière des Rayons, elles ont des degrés et chaque fois que la pénétration de ces degrés s’effectue dans la matière et prend contact avec le degré de conscience des hommes, elles prennent un aspect et se subdivisent pour créer d’autres lois subsidiaires et inférieures, mais qui sont quand même rattachées à la Loi primordiale.

Cette Loi primordiale se met donc à la portée du plan de conscience, du plan de civilisation des êtres concernés. C’est ainsi que tel ou tel prophète, tel ou tel guide peut édicter un certain nombre de lois qui, en fait, n’ont rien d’universelles, mais sont quand même des lois rattachées à l’Universel. Sans cette base, l’homme n’arriverait pas à comprendre la loi. Donc, en fait, la Loi passe d’abord par un aspect social. La première manifestation de la Loi cosmique c’est une loi sociale, quoi que l’on en pense. C’est pourquoi l’effort est toujours porté pour construire des civilisations, pour construire des sociétés. Vous êtes vous demandé pourquoi l’homme, presque instinctivement, construit-il toujours des sociétés ?

Que vous remontiez très loin dans le temps, il y a toujours eu des villages, des tribus, des peuples. Si le regroupement a toujours été à la base en fait de la construction de la civilisation du monde, c’est parce qu’avant tout, la Loi cosmique devient loi sociale. Donc, pour être un disciple qui respecte les lois cosmiques, il faut avant tout respecter les lois sociales, ces lois toutes bêtes du genre : tu ne voleras point, tu ne tueras point. Je ne vais pas vous les citer, vous les connaissez. Il faut donc être un bon citoyen en fait. Je ne veux pas éveiller en vous ce sentiment de patriotisme ou autre, c’est d’une clarté tellement évidente que Je ne devrais pas avoir à le dire.

Lorsque l’on veut être un disciple intègre, la première chose que l’on respecte c’est l’environnement, que ce soit l’environnement de la nature ou de la société. Respectez les lois, même si la loi vous semble absurde. Lorsqu’on lui demanda : « Pourquoi dois-je payer l’impôt, cet impôt trop lourd qui nous appauvrit? Qu’est ce que tu as à dire là-dessus, toi le fils de Dieu? » Jésus répondit : « Rend à César ce qui est à César » Or il n’y a aucun Maître (si un jour vous montez nous voir, on en discutera), qui soit favorable à l’impôt! Cette notion même n’existe pas dans l’esprit d’un Maître. C’est une affaire de financier, ce n’est pas une affaire de Maître. Mais il faut respecter la loi sociale, car c’est ce qui maintient le système d’évolution, ce qui maintient le système d’avancement, c’est ce qui permet à certains individus de se développer. Donc, « rend à César ce qui est à César ». Ne grimacez plus lorsque vous payez vos impôts, et Je ne dis pas cela pour que vous aimiez le fisc soudainement. Je le dis seulement pour que se développe en vous un certain état de disciple, une conscience de votre devoir.

Ceux qui commencent à marcher sur le chemin sont souvent en rupture avec le monde traditionnel, le monde social. Ils voudraient un monde particulier, un monde fantastique. Alors certains créent des mondes artificiels, ils vivent en autarcie, ils se créent leurs lois, leurs systèmes, et le monde traditionnel est dehors. Erreur! S’ils ont cette rupture, c’est justement parce qu’ils n’arrivent pas encore à faire la synthèse, donc il faut les aider. Il faut les aider à intégrer ce monde spirituel dans le monde traditionnel. Un disciple, un initié, Je ne dis pas qu’il est heureux, qu’il saute de joie en payant ses impôts, et qu’il pense avoir fait un acte de charité vis-à-vis de la société. Il doit avoir la conscience que c’est son devoir de participation à la vie de la cité. Le disciple ne fait que passer dans le monde. Il vit quelques soixante ou soixante-dix ans mais après lui le monde doit durer. Il doit léguer un monde intact pour qu’il puisse servir à d’autres, comme il s’en est servi. Donc, respectez les règles. Tout naturellement, à l’intérieur du monde, vous avez le devoir de transformer les règles pour les ennoblir, mais vous n’avez pas le droit de les détruire, vous devez avant tout les respecter. J’espère que vous m’avez compris. »

 

Les quatre Rayons dérivés

Je le répète, ce sont les Rayons qui constituent toute la matière. À chaque Rayon sont attachées des hiérarchies, et chaque Rayon passe par les différentes planètes de votre système solaire. Naturellement la Terre n’est pas le centre de l’Univers, mais comme chaque système est une reproduction du grand Système, tout est copié à la façon du grand Système. C’est ainsi que, lorsqu’il y a création d’une vie physique dans un système solaire, il y a immédiatement copie du grand Système, du macrocosme. C’est pourquoi la Terre semble être le centre de toutes nos préoccupations et de nos discours, alors qu’en fait elle n’est qu’un petit point dans l’infini. Ces sept Rayons passent à travers les sept planètes maîtresses de votre système solaire. C’est ce que l’on connaît en astrologie.

En étudiant l’astrologie, on n’étudie en fait que l’aspect exotérique de ces forces, l’aspect manifesté, l’aspect qui va justement concrétiser, formuler la matière, la personnalité, le psychisme et la forme de l’homme. Ce qui manque à la connaissance astrologique, c’est l’aspect ésotérique de ces forces. Lorsque l’on veut découvrir cet aspect, il faut tout simplement étudier les Rayons eux-mêmes. Au-delà de la planète, il n’y a rien d’autre que le Rayon en tant qu’essence. Ces sept Rayons viennent du Soleil et constituent tout ce qui est en l’homme, la moindre racine de ses cheveux, la moindre de ses pensées.

Vous êtes intégralement constitué par les sept Rayons en tant qu’homme physique, mais en tant qu’entité spirituelle vous ne représentez que les Trois rayons majeurs. Les quatre autres n’étant, en fait, que des jeux de manifestation et des moyens d’action. C’est pourquoi ils sont exotériques, car ils ne sont que des instruments, alors que les trois autres sont ésotériques, car ils sont la substance et l’essence. Il en est de même pour les Bouddhas à la tête de ces différents Rayons. Les planètes ne sont pas les lieux où ces Bouddhas existent, car elles sont encore une forme trop dense pour eux. Par contre y résident leurs hiérarchies. Ces hiérarchies constituent les planètes. Par exemple, les hiérarchies jupitériennes travaillent, par le Rayon qui passe par la densité et le type de matière de Jupiter, à maintenir et à diriger les formes jupitériennes sur la Terre. C’est ainsi que la Terre, recevant depuis l’origine l’influence de ces Rayons, continue sa formation, car la Terre est encore en formation. Elle est encore en travail jusqu’à ce que les sept races soient effectivement nées et pleinement vécues par les âmes. Vous êtes toujours, en fait, les acteurs de la Genèse. Vous n’êtes pas encore nés, la Terre n’est pas encore véritablement née! Lorsqu’elle le sera véritablement, elle n’existera plus en tant que planète physique.

Toutes les civilisations seront transportées sur un plan plus subtil et il y aura le pont avec Shambhalla. Chacun pourra entrer dans la cité céleste. En attendant la venue de toutes les races, et qu’elles soient pleinement maîtrisées dans leur action, leur mode de pensée, de vie etc., il faut que toutes les planètes soient passées en action et qu’elles aient pu déverser leurs Rayons, et toute la conscience, tout le travail initiatique de leurs Rayons. La dernière qui effectuera la chose, qui bouclera le cycle en quelque sorte, sera Neptune. Il est dit dans votre Livre : « Des ténèbres est sortie la Lumière ». C’est l’acte de Neptune.

Dans son premier aspect, Neptune est chaotique, mais en même temps il est celui qui représente le plus la divinité, qui détient la plus grande clé initiatique, la plus grande inspiration divine. Neptune est là à l’origine du monde qu’il crée dans l’amalgame chaotique de tous ces Rayons mélangés et condensés. Puis à chaque jour, c’est-à-dire à chaque ère, à chaque cycle, (parce qu’en fait les jours de la Bible sont des ères), il passe le sceptre à l’initiateur suivant, donc à la hiérarchie suivante pour concrétiser tout le travail qui est à faire, toutes les humanités qui sont à créer. Ensuite, lorsqu’il s’agit de consacrer l’humanité finale, l’humanité de synthèse, l’Homme, il reprend le sceptre, absorbe son humanité et la renvoie au cahot dans une autre dimension.

Pour l’humanité c’est l’occasion de la naissance, où le peuple devient solaire. Il quitte sa situation d’être terrestre pour devenir un être solaire, car toutes les civilisations, pour retrouver leur trinité, ces trois Rayons dont nous parlions initialement, toutes les civilisations sont obligées de prendre la porte du Soleil. C’est pourquoi dans les traditions anciennes, chaque fois que l’on parlait d’un messager de Dieu, on le disait venir du Soleil, ou on le dessinait passant par la porte du Soleil. Toute cette imagerie concerne cette réalité initiatique. Quand l’humanité, dans son ensemble, arrive à son apogée spirituelle, lorsqu’elle n’est plus qu’une synthèse des sept Rayons qui l’ont successivement constituée, elle devient solaire, elle rejoint le Logos solaire qui devient l’initiateur. Et à l’intérieur de ce Logos solaire, il se passe la même chose qui se passait à l’intérieur du logos planétaire, ce que vous vivez maintenant, mais à un degré supérieur. Ensuite, ayant acquis toutes les initiations sur un plan solaire, cet être est transporté dans une autre dimension, dimension qui constitue à nouveau le corps d’une autre entité, le Logos universel. C’est à ce moment-là que l’on ne peut plus rien dire. Parce que déjà, si Je pouvais vous expliquer ce qui se passe dans la vie solaire, vous n’en comprendriez que très peu, alors épargnez-moi le Logos universel.

Lorsque l’on s’intéresse à la constitution des Rayons, on aborde un sujet qui est tellement immense et nécessite une habilité de l’esprit tellement développée, qu’il devient très difficile de mettre à la portée de tous toute cette science. Non pas parce que l’homme terrestre n’est pas assez préparé pour la recevoir. Ce n’est pas une question d’intelligence, c’est une question de compréhension grâce au plan de conscience. Lorsque J’explique, par exemple, ce qu’est le Rayon Deux, J’ai beau expliquer qu’en fait il est tout simplement l’épanchement du Rayon d’Amour, qu’il est l’Amour cosmique, la Flamme. Celui qui me comprend vraiment, est celui qui, en fait, est déjà éveillé à ce plan de conscience. C’est pourquoi Je préfère vous dire comment vivre, comment penser, comment agir, comment empoigner ces énergies qui vous constituent pour que vous, vous découvriez la vérité sur ces choses. Je ne prononce pas des paroles en l’air pour le plaisir de philosopher. Par contre, Je veux descendre là où vous souffrez, là où vous vous énervez, là où vous vous débattez avec votre problème.

Parlons-en, pour que vous puissiez le dominer, et lorsque vous l’aurez dominé, alors Je n’aurai plus rien à dire, vous découvrirez votre réalité. Apprenez à vivre et en même temps vous comprendrez les lois de la vie. Naturellement, dans un premier temps, il faut s’instruire, mais n’imaginez pas que l’instruction sera l’effort principal sur votre chemin initiatique. L’instruction vous permettra de développer le discernement. Instruisez-vous, mais expérimentez, maîtrisez et vous comprendrez la science occulte.

 

La Science occulte

Autrefois il n’y avait qu’une transmission de conscience à conscience, de Maître à élève. C’est cette époque-là qui est représentée par la Flamme vivante où le Maître est pratiquement invisible, où Isis est toujours voilée, parce qu’en fait, elle n’est là qu’en tant que substance prête à être déversée lorsque le disciple est prêt. Instruisez-vous, c’est très bien et Je vous le conseille, mais attention ce n’est pas tout, il y a l’expérience, le plan de conscience à acquérir. C’est ce qui vous permettra de rester humbles, d’accepter que vous n’êtes jamais allés assez loin, assez profond et qu’il faudra toujours expérimenter, toujours vous métamorphoser, toujours vous transformer, toujours apprendre, et vous serez en sécurité par rapport à l’orgueil. Quelqu’un qui croit qu’il suffit de savoir, risque fort et très vite d’être orgueilleux. Tandis que si vous axez votre développement sur le plan de conscience, que vous gardez à l’esprit que toute la métamorphose s’opère là, et que c’est sans fin, alors vous gardez votre humilité, vous savez garder votre place, et vous faites l’effort juste, vous économisez en fait du karma. Vous n’avez pas à revenir pour expérimenter une illusion que vous avez créée. Vous restez clairs et purs. Le plan de conscience, voilà ce qui est important.
Qu’est-ce qu’un plan de conscience? Essayez d’imaginer le plan de conscience que vous aviez lorsque vous étiez âgés de dix ans, la façon dont vous ressentiez les choses, la façon dont vous réagissiez par rapport aux choses, et le plan de conscience que vous avez acquis maintenant. C’est cela le plan de conscience, ce que vous étiez quand vous étiez petits et ce que vous êtes devenu maintenant. Un plan de conscience, c’est tout simplement une autre façon d’entrevoir, d’appréhender, de se comporter, non pas en se forçant, mais en étant soi-même autre chose. C’est une question d’être, ce n’est plus une question de contrôle. Axez vos efforts là-dessus.
Vérité, justice et usage de la force.

Qu’est ce que la vérité? La vérité c’est la réalité. Qu’est ce que la réalité C’est ce que vous ignorez, car pour admettre la réalité, pour connaître la réalité, il faut atteindre un certain plan de conscience. La vérité est toujours la quête de tous les gens qui ont atteint une certaine envergure, un certain déploiement des concepts intellectuels. C’est ainsi qu’en philosophie, la quête de la vérité, la quête primordiale est : quel est le sens du monde? Quel est le sens de la vie? Pour vos philosophes, s’interroger à propos du sens du monde, du sens de la vie, c’est rechercher la vérité. Or, s’interroger à propos du sens du monde et de la vie, c’est s’interroger à propos de la réalité, mais on ne peut arriver, aboutir à la connaissance du sens du monde que si l’on se développe suffisamment pour pouvoir admettre la réalité du monde.

Qu’est ce que la réalité du monde? Pour chacun, la réalité du monde change selon son degré initiatique. Pour untel, la réalité du monde est que le monde est violent, que le monde ne vaut rien, qu’il est désespérant, que les hommes ne valent rien, qu’ils sont méchants, très violents. Pour un autre, d’un autre tempérament, d’un autre Rayon, le monde va être une béatitude où tout le monde est gentil, où de temps en temps on nous tape un peu sur les doigts, mais finalement on est optimiste. Pour un autre individu, la réalité du monde va être l’argent, la conquête du pouvoir, l’exercice de l’ambition. Cela passe toujours par la capacité d’entendement, par la capacité de vision de l’individu.

Mais en tant qu’essence, la vérité c’est simplement la réalité. On ne peut pas discourir sur la vérité. Il y a simplement à l’intégrer, à se révéler à la réalité, et ainsi la vérité entre en nous. Vérité, réalité c’est comme amour, sagesse, on peut tourner autour du pot en découvrant mille et un mots pour exprimer une seule et même substance. L’homme ne peut découvrir de lui-même le sens de quelque chose, parce que le fait même de sa quête indique qu’il est encore dans sa limite. Donc ne cherchez pas la vérité, instruisez-vous à propos de la réalité, et essayez chaque jour davantage, de vivre en rapport, de plus en plus serré, avec la réalité. Qu’est ce que la réalité? C’est ce que vous a dit Jésus. Le Royaume, c’est la réalité. Vous êtes éternels, c’est la réalité. Aimez-vous les uns les autres, c’est la réalité. Ce que tu fais au plus petit d’entre mes enfants c’est à moi que tu le fais, c’est la réalité. Toutes ces lois-là, sont les représentations de la réalité.

Qu’est ce que la justice? Sur le plan terrestre, la justice est un système qui permet de châtier ou de récompenser une action. La justice, en terme cosmique, c’est la pureté, c’est la clarté, c’est encore la réalité. La justice n’est pas exercée par Dieu, par le Maître ou une hiérarchie. La justice en tant que telle n’existe pas, il y a tout simplement une pureté. Au cours de son évolution, lorsque l’homme rencontre la pureté, comme elle est un miroir, il prend conscience de toutes ses limites, de toutes ses infortunes, tous ses malheurs, tous ses vices. Ça, c’est la justice, mais ce n’est qu’un miroir, et le miroir ne peut être justice que s’il est pureté. Il ne donne aucun verdict, il est là et quand l’homme regarde, il sait et se châtie lui-même. Aucune loi ne châtie l’homme. C’est le miroir, qui, en envoyant la perfection, envoie ce que vous vous appelez la justice, et qui n’est qu’une force de rédemption pour pouvoir anoblir et développer l’homme.

Lorsque cette force de rédemption arrive sur la Terre, l’homme croit que c’est le temps du châtiment, parce que, selon le nombre de ses vices, de ses limites il va rencontrer les épreuves correspondantes, et, selon l’entêtement, cela peut avoir l’apparence du malheur, alors que ce n’est qu’un moment d’initiation. Tous ces concepts-là sont des concepts qui ont une résonance intellectuelle, qui s’applique dans un domaine social. Comme Je l’ai dit, toutes les lois cosmiques ont une manifestation en tant que loi sociale. Donc, quelque part, ces lois-là sont quand même une réalité. Mais lorsque l’on veut aller au fond de cette réalité, il faut se détacher de son sens terrestre pour n’aborder que le sens cosmique. La justice, c’est un bien grand mot, une bien belle énergie, elle s’établit maintenant, vous êtes en train de la vivre. Vous me demandez ce qu’elle est? Regardez le monde et regardez la justice s’établir. Vous pouvez me dire : « Comment peut-on constater la justice, alors qu’il y a tant d’horreurs, et justement tant d’injustices apparentes?
Alors, n’oubliez pas que la justice est un miroir. À l’heure actuelle, l’homme se regarde en train d’agir, il prend conscience de ses vices, de ses limites. La société se révèle en tant que telle, l’homme se révèle en tant que tel. Celui qui avait un fond d’assassin, assassine, parce que c’est l’heure de la révélation, et quand c’est l’heure de la révélation, comme le dit l’Apocalypse, ce n’est pas seulement l’heure où Dieu vient donner son enseignement, c’est aussi l’heure, pour l’homme, de prendre conscience de ce qu’il est, et selon ce qu’il saura de lui, il pourra comprendre l’Enseignement. En ce moment de grand bilan, toutes les noirceurs remontent des enfers de l’homme pour qu’il en prenne conscience. S’il y avait une énergie qui dissimule les problèmes, qui dissimule les vices, il n’y aurait pas d’évolution.

Il se trouve que, pendant un certain temps, l’énergie travaille à édifier un certain système, une certaine philosophie, une certaine civilisation, puis un jour, l’Initiateur arrive avec son miroir de justice. Il met au grand jour tous les problèmes, tous les vices de la machine, et tous ces vices explosent. Celui qui fait partie de la machine croit au grand chaos. En fait, c’est la clarification de la situation. Lorsque l’on est à l’intérieur de cette clarification, il ne semble pas que cela soit pour un grand bien. Attendez de voir les choses, il ne faut jamais juger quand on est au milieu de l’action.

De plus, l’homme a toujours l’habitude de croire que le pire va être pour demain. De génération en génération, les hommes se passent la manie comme si c’était une hérédité. Demain ce sera pire, cela va de plus en plus mal, grand-papa avait une vie meilleure. N’oublions pas que grand-papa a vécu la guerre de 14-18, et lui même disait : « Au temps de grand-père c’était mieux.». N’oublions pas non plus que ce fameux grand-père a vécu certaines révolutions, certaines autres guerres, qu’il y avait la peste, qu’il y avait la syphilis, qu’il y avait la famine, que l’on détroussait les femmes pour un rien, que l’on égorgeait les gens pour quatre sous. À l’heure actuelle, la vie va au contraire vers un meilleur, mais avant que ce meilleur n’arrive véritablement, il faut, de fond en comble, analyser la machine, qu’elle révèle chacun de ses vices pour pouvoir les enlever. Donc, n’ayez pas peur, et au lieu d’avoir l’idée de la survie, préparez-vous à la perfection. Ne travaillez pas pour la survie, travaillez pour la perfection, et quoiqu’il se passe, n’ayez pas peur. »

 

L’éducation spirituelle des enfants

Je dirai qu’il s’agit d’abord de découvrir quel est le niveau spirituel de votre enfant. Vous pourrez mieux l’orienter en découvrant où votre enfant se situe dans sa capacité de comprendre certaines choses. Il n’est pas capital d’appartenir à une église, d’être enseigné par une église, quelle qu’elle soit. Cela n’est pas véritablement, pour l’enfant, l’assurance d’un développement, l’assurance que l’enfant ira vers une voie spirituelle. L’enfant est avant tout lui-même. Toutefois, il n’y a pas meilleur enseignant que les parents. C’est pourquoi, avant d’appartenir à une église, il faut avant tout que l’enfant puisse acquérir des références spirituelles par rapport à ses parents. L’église, dans la tête d’un enfant, ressemble un peu à l’école.

Si la spiritualité l’habite, si elle lui est transmise par les parents, que les parents la démontrent dans leurs gestes, dans leurs réactions, dans leurs pensées, l’école devient plus vivante. L’enfant dans son comportement psychologique a besoin de la référence parentale, un peu comme le dévot a besoin de la référence du Maître. C’est l’exemple, on fait comme papa, on fait comme maman, l’enfant idolâtre quelque peu la relation parentale. Donc, ce sont les parents, avant tout, avant tout système, avant tout éducateur, qui doivent distiller, incorporer la vérité, et initier l’enfant à cette vérité. Le père et la mère ont un rôle d’initiateur qui est primordial. Ce qui ne veut pas dire que tous les parents remplissent cette fonction, tout dépend du niveau des parents, c’est un fait. Vous n’avez pas l’obligation de faire appartenir votre enfant à une église. Faites-le appartenir au Cœur du Christ en premier, à la vérité, à la réalité universelle, en premier. Et si ensuite il fait le choix d’une église, laissez-le y aller. Mais, tout d’abord, enseignez-lui l’universalité.

Nous sommes à une époque ou Je peux vous dire ces choses. Autrefois J’aurais conseillé qu’il appartienne à une église, parce que la société était en transformation, en édification, et il fallait absolument que l’individu soit programmé, construit avec le ciment et cette truelle-là. À notre époque, il s’agit de rendre toute chose universelle; alors inscrivez l’enfant à l’école de l’universalité, et l’enfant, ensuite, fera le choix à son appartenance à telle ou telle église.

 

Les changements actuels

Commencez d’abord par leur dire qu’il ne se passera rien. Les gens imaginent que la guerre peut arriver, qu’un cataclysme peut arriver, et on peut entendre de certaines personnes que même la Lune à un moment donné risque de tomber sur la Terre. Les frayeurs, les craintes font partie de la nature humaine, surtout à l’approche de ces fins de cycle, en ces périodes où il y a révélations, où il y a changements, où il y a l’approche du miroir. Toutes les frayeurs et craintes ancestrales, qui sont inscrites dans votre ADN, qui sont des frayeurs et des craintes animales, ressortent, et l’individu qui n’a pas suffisamment de foi ou de détachement vis-à-vis de la mort, entre en grande angoisse.
Ce dont il faut les affranchir, c’est donc avant tout de la peur de la mort, car on ne peut pas changer les événements qui viendront, à moins que l’homme ne se transforme lui-même. Il est vain de leur expliquer qu’ils pourront être parmi les survivants s’ils intègrent telle ou telle société, s’ils font partie de tel chemin initiatique. Ce n’est pas en leur donnant un bon pour la survie que vous arriverez à leur être utile. C’est en exorcisant toutes leurs limites, en premier lieu celle de la mort. Si l’on apprend aux gens à bien mourir, on leur apprend à bien vivre, à ne plus vouloir conserver leur vie. Ils apprennent à vivre la vie.

C’est pourquoi Jésus a dit : « Celui qui voudra garder sa vie la perdra ». Si vous voulez garder votre vie, automatiquement vous déclenchez un système de mortalité, car vous vous mettez dans un système de loi, un système d’action et de réaction qui implique la mort. Vouloir absolument garder la vie physique est un instinct qui permet aux hommes de conserver leur plan physique, de poursuivre leur développement et d’assumer leur destinée. Si l’individu qui s’incarne regardait son corps comme une vieille chaussette, il ne pourrait pas accomplir toutes les épreuves qui vont se présenter à lui, arriver à des prises de conscience ni en tirer un enseignement bénéfique.
Ce qu’il faut admettre, ce n’est pas que la survie soit primordiale, mais que la libération soit primordiale. Je ne suis pas un commercial de la spiritualité. Jamais Je ne vous dirai : « Ne t’inquiète pas, si tu perds ton corps physique, tu embellis ton âme, tu gagnes au change. » Non, Je ne veux pas faire ce genre de discours. Je vous dis simplement : « Quoiqu’il se passe, si votre degré vibratoire, donc votre plan de conscience, est suffisamment développé pour que la réalité du Cosmos soit la seule réalité vibrante en vous, vous ne risquez rien. » Pourquoi avoir peur d’un trépas, d’une catastrophe? Rien n’est catastrophique. Vous n’avez pas besoin de sentir que la catastrophe vous vise, tout dépend à quel monde vous appartenez. Lorsque les voisins se tapent dessus, vous ne vous sentez pas visés, vous ne souffrez pas pour eux. Lorsque votre voisine donne une gifle à son mari, ce n’est pas vous qui êtes rouge le lendemain matin. Est-ce chez vous que cela s’est passé? Non, c’est chez l’autre.

Lorsque le monde s’écroule, est-ce votre monde qui s’écroule? Non, c’est le monde de l’autre. Mais pour celui qui a véritablement peur, aucune parole ne pourra exorciser sa peur, si ce n’est justement la confrontation avec le phénomène, la prise de conscience. Lorsque l’on a peur, rien ne peut enlever la peur, parce que le raisonnement même n’est plus possible dans l’esprit d’un individu. Ce qu’il faut, au moins, c’est leur apprendre à exorciser le sens de la mort. Si la mort vient comme un sourire, alors il n’y a pas de problème.

Je ne veux pas vous tenir ce discours pour vous annoncer que la mort est proche, pas du tout. La vie ne dépend que de vous, une vie qui dure ou une vie qui ne dure pas, peu importe, mais la vie ne dépend que de vous. Et quel bel acte que de mourir au milieu de ceux qui meurent avec la peur, de mourir sur le même terrain qu’eux en essayant jusqu’au dernier moment de leur donner la foi et la confiance. À quoi sert-il de survivre si l’on n’a pas servi à quelque chose? Servir, c’est là la survie. Celui qui donne sa vie la gagnera. Les premiers seront les derniers, les derniers seront les premiers, toutes ces phrases-là, vous devez les méditer pour approcher cette ère, pour en comprendre le sens total, afin d’exorciser la crainte des autres.

La mort est peu de chose. Je sais que tous vos guides, tous vos messies, vous ont déjà dit ces choses. Ce n’est pas pour autant que la mort ait changé sur la Terre; on y meurt toujours de la même manière. Pourtant si l’homme voulait se donner un peu la peine de transformer son esprit, il ne serait plus un mortel. Plus il veut conserver sa vie, plus il cherche à se protéger de la maladie en inventant des vaccins, des remèdes, en recourant à des interventions chirurgicales, plus il s’expose à d’autres maladies, d’autres accidents, d’autres problèmes, d’autres énigmes.
Mais si tout un peuple se met en marche dans le sens du don de soi, du partage, toutes les forces contraires s’annulent. Celui qui dans sa vie veut garder sa richesse, une autre fois s’incarne immanquablement en pauvre. Ce sont ces lois-là qui agissent. Si vous ne pensez pas à être sauvé, c’est Dieu qui vous sauvera. »

 

Maladies et karma

Les maladies font partie de la vie même de la planète, et entrent plutôt dans un cadre de karma collectif que de karma individuel. Car, comme Je vous l’ai dit mille fois, il ne faut pas oublier qu’avant tout, l’humanité est une seule et même entité, et qu’il se passe beaucoup plus de choses mondialement qu’individuellement. Chacun vit les mêmes expériences. Les maladies épidémiques visent le karma collectif. Elles transcrivent une épuration dans la totalité et dans la masse de l’entité humanité terrestre, tandis que le karma individuel a bien d’autres façons de se manifester et ne choisit pas forcément la maladie.

Parfois la maladie est choisie pour un homme ou par un homme, afin qu’il puisse purger un karma, mais ce n’est pas le meilleur moyen, parce que généralement l’individu se révolte contre la maladie, il contrecarre la maladie en essayant de se soigner, de se guérir. Il n’y a pas forcément développement psychique à travers la maladie, au contraire, il y a révolte. Le karma individuel choisit plus volontiers ce qui va mettre à l’épreuve la volonté, le discernement, le courage, le contrôle de l’individu, plutôt que de sabrer son élan par une maladie qui lui ôtera toutes les énergies. Ainsi, le karma individuel se manifeste plutôt à travers des infirmités que des maladies.
Les maladies sont pratiquement toujours d’ordre collectif, elles traduisent une épuration en masse ou une initiation en masse de l’humanité. Le karma est, en fait, davantage collectif qu’individuel. Il existe le karma individuel, mais ce que vous appelez karma, c’est en fait le chemin initiatique. Lorsque vous avez manqué d’amour pour quelqu’un et qu’il vous arrive quelque chose en retour, vous pouvez appeler ça le karma individuel, mais avant tout, c’est une épreuve initiatique. Le karma, en tant que tel, est la somme de toutes les restrictions, les limites, les aberrations d’une humanité. C’est pourquoi les choses se généralisent et il semble quelquefois que le châtiment de Dieu soit injuste.

Comment tel enfant qui a si peu vécu peut-il mourir de telle ou telle maladie? Comment tel autre jeune a-t-il pu mourir dans tel accident? Comment tout ce peuple, qui a le même droit légitime à la vie qu’un autre, a-t-il pu être détruit par l’avancée d’un autre peuple? Tout cela est l’effet de la masse, l’effet de ces Rayons qui justement viennent des planètes et qui ne concernent que la masse. Mais à l’intérieur de cette masse, il se trouve des individualités, donc immanquablement cela passe par les individualités.

 

Conclusion

Il n’y a pas de dernier message. C’est à vous de continuer à me faire parler quand vous serez chez vous, quand vous serez face à votre problème, quand vous serez dans votre épreuve, ou au milieu de votre joie. C’est à vous de continuer la relation, de continuer le dialogue. Créer le contact soi-même, c’est être un disciple, c’est se prendre en mains, se prendre en charge, c’est s’accomplir, et automatiquement, où que vous soyez, le contact a lieu, parce que vous êtes prêts. C’est ce que vous devez développer. Tout l’effort de l’homme est d’apprendre à chanter et à rire au diapason avec le céleste, trouver la note juste. Trouver la note juste, c’est rencontrer la réalité dont nous parlions tout à l’heure. Essayez de participer à ce grand chant, de participer à ce grand déferlement, à cette folie de création heureuse. Regardez le monde avec ce même tempérament. Émerveillez-vous, essayez de comprendre et essayez de vous mettre à la place de l’Ange créateur. Qu’auriez-vous fait? Imaginez que vous puissiez créer des formes, créer votre vie, et vous vous rendrez compte de ce qu’est la création.
Je vous salue

Message de Pastor
Reçu par Omnia

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Publié sous : Enseignements des Guides Célestes
 
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